Les faiblesses des hommes font la force des femmes !

Publié le par missstanislas

C'est une citation de Voltaire qui m'inspire aujourd'hui. En effet, comment ne pas aborder le sujet de la Femme, en cette journée cliché, qu'est la journée internationale des Femmes ?

D'aucuns parlent d'égalité, de droits des Femmes, de libération de la femme et de tant d'autres sujets faisant de la femme un être inférieur à l'Homme. Cette année, cette fameuse journée dédiée aux femmes fête ses cent ans. Un siècle... Il y a exactement cent ans seulement, on a décidé de célèbrer les femmes, et pendant les 1911 ans qui ont précédé, la femme n'avait pas d'existence en tant qu'être humain pour que l'on se soucie de ses droits. On célèbre les femmes un jour par an, les 364 autres étant dédiés aux hommes.

C'est pour toutes ces raisons et d'autres encore, que je souhaite dédier ce billet aux Hommes. A tous les hommes qui savent, comme moi, que nous avons besoin d'eux autant qu'ils ont besoin de nous.

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Une étude approfondie de la psychologie humaine, me pousse à dire que dans le psyché de chaque homme réside une part féminine, comme dans le psyché de chaque femme réside une part masculine. Et si ces deux parts de l'âme humaine constituent l'équilibre de l'un comme de l'autre, les assumer est une autre affaire.

 

Les faiblesses des hommes

 

Et si tous les hommes acceptaient de cohabiter avec la part féminine de leur âme ? Cela n'est possible que si l'homme décidait d'accepter ses "faiblesses", son côté sensible et émotif. Une harmonie entre le féminin et le masculin chez l'homme, tout comme la femme est un premier pas vers un équilibre et une stabilité de l'être mais aussi des sociétés. Ceci aurait pour conséquence, une acceptation de l'Autre, quelle que soit sa différence. Le féminisme, se transformerait en lutte des femmes et des hommes pour la féminité.

 

La force des femmes

 

Et si toutes les femmes acceptaient de cohabiter avec la part masculine de leur âme ? Cela n'est possible que si la femme décidait d'accepter sa "force", son côté viril et rationnel.

La femme, dans l'inconscient collectif musulman, est vue comme "un être démuni de raison et de religion". Et si les femmes musulmanes allaient puiser dans leur part masculine pour retrouver leur raison perdue ?

La femme, dans le monde occidental, s'est battue pour obtenir des droits et pour se libérer. Cependant, cette libération arrachée n'est pas suffisante, car certainement, il reste un lourd héritage inconscient de la domination des femmes par les hommes. On parle, dans le monde professionnel par exemple, du phénomène de plafond de verre, qui est une réalité en France et plus généralement dans le monde occidental. Et si les femmes occidentales allaient puiser dans leur part masculine pour briser ce plafond de verre ?


L'homme et la femme sont donc deux êtres complémentaires. Tout clivage ne peut que nuire à l'équilibre des sociétés et à leur satabilité. Certains pays, comme la Tunisie, ont été pionniers dans le monde arabe et musulman, pour l'attribution de droits élémentaires aux femmes. Ironie de l'histoire ou volonté politique, certains droits ont été atribués aux femmes Tunisiennes par une assemblée composée unanimement d'hommes. Et si la situation et les droits des femmes n'étaient que des alibis de la résistance machiste ?

Ensuite, la situation des femmes Tunisiennes n'a cessé de servir de vitrine pour le pouvoir en place : la femme Tunisienne est libérée, la femme Tunsienne a le droit de vote (pour le dictateur en place évidemment), la femme Tunisienne a le droit de demander le divorce. Mais l'homme Tunisien demeure le chef de famille, l'homme Tunisien est le seul tuteur des enfants (du couple naturellement), l'homme Tunisien a le pouvoir de décision.

Une femme Tunisienne qui regarde droit dans les yeux et avec assurance un homme, une femme Tunisienne qui choisit librement son partenaire dans la vie, une femme Tunisienne qui assume sa féminité ; est perçue, par l'inconscient collectif Tunisien, comme une paria.

Dieu nous a crées, hommes et femmes libres et responsables de nos actes. Les sociétés, dominées par les hommes; en ont voulu autrement. Doit-on, Femmes, baisser nos bras ? Je ne le pense pas, notre force nous la tirons très certainement des faiblesses des hommes...

 

  * Image d'origine inconnue

 

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